Le magazine RETRO GAME #4

Woww, qu’il aura été long et improbable, l’accouchement de ce 4ème numéro! La formule bimestrielle d’origine avait déjà pris un coup dans l’aile avec le n°3 alors là avec 2 ans de retard… Bon, ravalons notre rancoeur, après tout il est là et bien là ce nouveau Retro Game. Mais est-il à la hauteur de l’attente, ou a-t-il été bâclé avec l’énergie du désespoir?

Premier constat, la maquette est toujours aussi cool. Ouf! on trouve donc encore une fois une grande quantité de screenshots et illustrations parfaitement équilibrés avec les textes: ça fait vraiment plaisir de constater que l’équipe est restée cohérente avec les précédents numéros. Niveau contenu, on reste également dans le très bon: l’actu rétro tape dans le mille en évoquant notamment le phénomène 2,5D, de nouveaux Castlevania ou Contra côtoient de vieux briscards comme les Actraiser et la sélection de jeux laisse davantage place à des évènements ou thématiques rétro: Sega est d’ailleurs bien présent avec de nombreuses pages sur ses hits d’arcade exceptionnels ou sa domination lors du CES 93 de Chicago, et les amateurs de bon son auront le plaisir de trouver également une interview du compositeur Chris Huelsbeck (Turrican, entre autres!) entre 2 shoot’em ups.

Car oui, le sh’mup est plus que jamais à l’honneur comme le laisse voir la couv’ avec entre autres Mazinger Z, Wings of Death et bien sûr la saga Thunderforce qui a droit à plus de 20 pages en fin de mag’! Les fans du genre vont être ravis et même si cela nous mène à un numéro un poil plus sombre que les autres, il reste toujours aussi agréable à parcourir avec une mise en page explosive qui ne lésine jamais sur la marchandise! Dommage tout de même que ce foutu retard laisse malgré tout un petit goût amer dans la bouche, d’autant plus que la promesse de retrouver ici la suite du dossier Mega Man entamé dans le n°3 n’a pas été tenue. De quoi ébranler la confiance des lecteurs pour un prochain numéro qui arrivera on ne sait quand: le mag’ mise désormais sur un rythme trimestriel, à prendre évidemment avec d’énooormes pincettes…